jeudi 26 mai 2011

J-48

Ah, c’est sûr, vu comme ça, ça met un peu la pression. 48 jours… Faisons ensemble un petit point sur les machines :

La CB 250 de Valdo tourne enfin, grâce à l’intervention de Cyril, mécano chez le Gros Jacques. La came de commande des rupteurs était déplacée de 180°. La moto démarre maintenant au quart de tour. J’ai câblé le démarreur électrique, tout fonctionne, sauf la charge de la batterie… L’alternateur débite (rien de sexuel), le problème doit se situer au niveau du redresseur ( pont de diodes au sélénium) ou du régulateur. Le frein avant nécessite un réglage, car il bloque au moindre appui sur le levier.

La CB 250 G du Chef est enfin complète. La partie cycle est achevée, le moteur est dans le cadre, le faisceau a été prélevé sur une épave de 360 achetée à Manolo, portant le budget à 550 euros. Il reste à brancher tous les éléments électriques, remonter carbus et pots, et voir si le moteur tourne, cela reste la grande inconnue…

La CB 400 F de Puerrito tourne, avec un bruit important de chaîne primaire qui claque. M’enfin, il suffira à Puerrito de rester dans les tours pour que cela ne s’entende plus, couvert par le raffut des pots. Il reste aussi à rebrancher tous les ustensiles électriques, j’ai adapté un feu arrière sur le garde-boue coupé, et il manque toujours une selle !

La CB 360 de Manolo est en cours de remontage, cadre époxié, peinture neuve et visserie zinguée, grâce aux bons plans du Golgoth lui-même. Pour l’état esthétique, on peut penser qu’elle sera la mieux restaurée.

La GT 250 de Jimmy est complète, aux dernières nouvelles, son moteur semblait bloqué…

La Motobécane Z2C de Bilou, alias Roulapoil, après avoir connu des soucis de haut-moteur, connaît maintenant les affres de l’incontinence, sans doute est-ce dû à son grand âge.

Nous sommes sans nouvelles de la RD 250 de Lolo, mais elle semblait presque prête, donc, tous les espoirs sont permis.

L’ Ossa de Gérard semble connaître un début de remise en état, puisqu’il en était au choix des pneus.

Vous aurez compris, il reste beaucoup de boulot, et peu de temps pour l’effectuer. Aussi, dans sa grande sagesse, le Chef aura décidé d’annuler la Polaroil Concentre de cette année, qui devait se tenir en Bourgogne pendant le week-end de l’Ascension. Ces congés seront mis à profit pour une session intensive de mécanique au Garage Polaroil, avec six-packs et barbecue le soir.

Pour ce qui est du véhicule d’assistance, peut-être auront nous droit à une véritable Estafette de keuf, qui, si elle n’est pas vendue d’ici là, nous serait prêtée par son propriétaire pour faire la voiture-balai. Sinon, nous nous rabattrons sur la DS du Chef, qui doit auparavant satisfaire aux exigences du Contrôle Technique, ce qui est loin d’être une formalité, pour ceux qui la connaissent.

Voilà, il ne nous manque que des encouragements !

dimanche 1 mai 2011

CB 250 '73 : Un pas en avant, deux pas en arrière...



Ce n'est pas un slogan de manif bien connu, mais bien l'évolution de la CB de Valdo. En effet, nous avons connu des problèmes de plateau d'allumage, brillamment résolus en pillant la moto du Chef, et nous n'avions plus qu'à nettoyer les carburateurs pour enfin mettre en route la moto de Valdo. Las ! Pour cette séance de mécanique, Valdo et moi nous sommes adjoints les services de Puerrito et de Nico, qui semble être un membre de sa famille, sans que nous ayons réussi à déterminer leur degré de parenté. Il faut dire qu'ils brouillent les pistes en s'appelant alternativement « cousin » ou « tonton ». De là à penser que cette confusion est la conséquence de rapports familiaux trop étroits entretenus par leur parentèle vendéenne, il y a un fossé que je me garderai bien de franchir, néanmoins, reconnaissons que le bocage garde une part de mystère.
Nous nous mîmes au travail après avoir partagé quelques bières, confiant dans les résultats prochains de notre entreprise. Malgré nos efforts, il faut avouer que tout ce que nous tirâmes de cette machine après deux heures de travail acharné ne fut qu'un pet étouffé dans le pot d'échappement gauche.
La déception se lisait dans le regard de Valdo, qui avait placé tant d'espoir dans cette séance de mécanique. Ses yeux imploraient en vain l'esprit de Soichiro Honda, afin qu'il nous vienne en aide et ressuscite sa création. Je dois avouer que le Chef lui-même se trouvait fort marri, sentant la confiance de ses troupes lui échapper en même temps que le mélange carburé quittait les échappements sans s'enflammer.

Des carburateurs propres, un allumage crépitant de santé aux belles étincelles bleues, cette moto devait démarrer. A moins que... A moins que le calage de la distribution n'ait été raté, malgré le soin apporté à cette phase cruciale du remontage du moteur. L'étude approfondie de la Revue Technique révéla deux positions possibles de l'arbre à came. Peut-être faudra-t-il modifier le calage ? Quelques photographies furent transmises aux spécialistes d'un forum pour analyse.



Toquante à quartz

Vous contemplez le fleuron de la production horlogère nippone, l'aboutissement technologique d'années de recherche en piézoélectricité. Faisons mentir Lolo, qui affirme de manière péremptoire que les montres d'avant 76 n'étaient mues que par la force du poignet : les horlogers japonais, dès 1970, avaient conçu et vendaient en masse une montre qui s'affranchissait des techniques ancestrales. Plus de ressorts archaïques égrènant les secondes, plus de molette à remonter, place au progrès, au futur, place aux mystérieuses propriétés d'un minéral sensible, le quartz !
Cet exemplaire fut acheté au Japon par mon grand-père, offert à mon père qui me le transmit, et les recherches effectuées sur internet permettent de le dater de 1975. Reste que cette montre, bien que dotée d'un mouvement à quartz, est aussi lourde et encombrante que son homologue mécanique. Parfois, montrer la voie du progrès suscite quelques sacrifices.